Les au-revoir

C'est bien la 1ère fois que ça m'arrive. Je veux dire, tomber amoureux d'une ville, ce n'est quand même pas si fréquent que ça, il me semble.

On ne peut pourtant pas dire que je suis une grande sédentaire dans les faits, même si je crois que je le suis un peu dans l'âme. J'ai déjà quitté nombre de villes, pas forcément de gaité de cœur, en y laissant des endroits que j'aimais, quelque fois des gens que j'appréciaient, et surtout des souvenirs.
Triste de quitter Grenoble, la ville de mes études, mon 1er appartement, ma 1ère vraie indépendance (pas pécuniaire, certes).
Triste de quitter Vitoria (en Espagne) après 3 mois de stage estivaux très ensoleillés, et une ville où il faisait bon vivre.
Triste de quitter Poitiers, où Chéri a fait ses études et où j'ai vécu ponctuellement les WE et lors de ma toute première période de recherche d'emploi, et surtout le petit restau antillais à 2 pas de chez nous qui faisait des plats délicieux comme à la maison (mais exotique, la maison, quand même !).
Triste de quitter Limoges, ma ville natale, mais pas mon appart plein nord qui me déprimait ! Au début de notre installation bruxelloise, on venait faire les magasins de fringues à Limoges, mes parents hallucinaient !

Mais Bruxelles, c'est incroyable, je pars à reculons, les larmes aux yeux. C'est inexplicable pourtant, rien ne prédestinait à ce coup de foudre. Une ville dans laquelle j'étais au chômage, pendant que Chéri bossait comme un dingue et faisait de longues longues journées,  et où je restais seule une grande partie de ma journée… J'aurais dû déprimer… Mais je n'ai jamais été aussi heureuse qu'à Bruxelles pourtant.

Ces derniers jours, j'ai fait mes adieux à certains lieux mythiques :
Kruidvat, non sans dommages collatéraux à la Bancontact de Chéri (gniarf gniarf, c'est pas ma faute s'ils ne prennent pas ma Visa !)

Les maisons Ciamberlani et Horta, je suis restée plantée 5min devant chacune…

Pêle-mêle, mon bouquiniste préféré, dimanche dernier, où nous avons acheté de quoi remplir encore un bon carton (comme s'il n'y avait pas de livres à Lyon !).

Le Mango de la chaussée d'Ixelles, mais vu ce que j'ai repéré, peut-être que ça n'est pas un adieu  définitif (et non, il n'y a pas de Mango (aussi bien) à Lyon naméo !)

La Galerie Louise, le 92, le Schleiper (magasin de beaux-arts), etc, etc…

Allez, la tournée est presque finie, plus qu'un dernier coucou à la Grand-Place, le Manneken-Pis, et zou, à nous Lyon !

Commentaires

  1. hé hé, tout pareil que toi concernant Grenoble ! mes études, mon 1er appart, ma 1ère indépendance.
    C'est toujours dur de quitter un endroit où l'on a accumulé des souvenirs.
    Du soutien en pensée ;-)

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  2. Ohhh, comme je comprends, c'est super chouette Bruxelles. Moi je dis plus volontiers que je tombe amoureuse de pays, ça a été le cas du Sénégal, et puis oui, de la Belgique aussi :)

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  3. Et ton coup de foudre pour Bruxelles, tu l'as eu rapidement? Je me demande parceque moi je déteste pas mais j'aime pas plus que ça non plus!

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  4. Oh ma belle!!! moi aussi Bruxelles me manque et pourtant qui aurait cru celà ? ... j'ai été ravie de te revoir! et tu vas me manquer .. Faites un bon voyage! et à très vite, ce n'est qu'un au revoir ... bisous ma toute belle!!!!

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  5. Ce sera l'occasion de programmer des petits we en amoureux à Bruxelles....et de retrouver tous ces bons souvenirs....plein de petites madeleines de Proust...

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  6. C'est fou parfois comme on peut s'attacher à une ville alors qu'on ne s'y attendait pas du tout.

    Mince, je savais que t'avais vécu trois mois à Vitoria, pas très loin de Logroño en fait, où j'ai passé deux ans et demi. Et une chouette ville pour y avoir passé deux demi-journées ;)

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  7. mouais, ben je suis pas drôle que tu t'en ailles moi :(

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  8. j'ai été un peu triste de quitter Mons, heureusement qu'on y retourne assez régulièrement. et je n'ai jamais vraiment quitté bruxelles étant donné que j'y travaille mais je ne pense pas que ça me manquerait si je n'y travaillais plus.

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